Le ministre de la Santé a mis en garde ce vendredi contre la possibilité d'une nouvelle vague de l'épidémie avant même la rentrée de septembre à cause du variant Delta qui "risque de gâcher les vacances".
"La menace du variant Delta est une menace qui est réelle et qui pourrait venir gâcher nos vacances et gâcher l’été". Olivier Véran a mis en garde ce vendredi face à la propagation du variant Delta sur le territoire national, une souche plus contagieuse laissant craindre une reprise de l'épidémie avant même la rentrée de septembre.
"Je lis parfois qu'il pourrait y avoir un risque de vague épidémique lié à ce variant contagieux à la rentrée de septembre ou d'octobre, je ne suis pas tout à fait sûr que nous ayons le temps d'attendre septembre ou octobre, il y a une menace potentielle de reprise épidémique dès cet été", a déclaré Olivier Véran.
La vaccination possible sur les heures de travail
Le ministre, en déplacement dans un centre de vaccination installé dans un centre commercial des Hauts-de-Seine, a donc invité les Français à se faire vacciner sans attendre.
"Ce genre d’opérations nous les multiplions sur vos lieux de vacances sur les lieux de loisirs et auprès des grandes compétitions sportives dans les bus qui vont dans les quartiers populaires ou la vaccination est parfois plus fragile qu’ailleurs mais également là où vous allez faire vos courses", a poursuivi le ministre.
Olivier Véran a par ailleurs confirmé la possibilité pour les salariés ou membres de la fonction publique de prendre rendez-vous pour la vaccination sur leurs heures de travail sans que cela n'engendre d'impact financier.
"Il n'y a aucun frein qui existe aujourd'hui, nous avons des vaccins, nous avons des centres partout où vous êtes, vous avez un délai extrêmement long pour pouvoir recevoir la deuxième injection et vous pouvez recevoir les deux injections partout où vous les souhaitez", a énuméré le ministre.
"Je veux sauver l'été des Français"
Olivier Véran a déclaré que près d'un million et demi de doses de vaccin étaient actuellement disponibles sur le territoire. Des doses qui n'ont pas encore trouvé preneurs
"même s’il y a environ 200.000 Français qui reçoivent une première injection chaque jour dans notre pays".
Source: BFMTV