Le parlement chinois a fait savoir lundi le 24 août que le pays compte abroger le crime que constituent les relations sexuelles avec des prostituées mineures, pour ensuite reclasser cela au rang du viol. Cette action signifie que les agresseurs des mineures recevront dorénavant des sanctions plus sévères.
Le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de la Chine a délibéré sur le projet d’amendement du Code pénal lors de sa session bimestrielle à Pékin. La session dure 6 jours à partir du 24 août jusqu’à ce weekend.
D’après la loi en vigueur en Chine, ceux qui mènent des relations sexuelles avec des prostituées de moins de 14 ans recevront au maximum 15 ans de prison. Pourtant, il existe aussi une loi qui peut imposer la peine de mort à ceux qui sont coupables de viol d’enfant. Entre les deux dispositions contradictoires, les criminels peuvent facilement échapper à des sanctions plus sévères.
JIA Chunmei, procureur de la province du Hebei, dans le nord du pays, explique que les criminels disent souvent que les mineures qu’ils violent sont consentantes et payées, dans ce cas là elles sont considérées souvent comme des jeunes prostituées.
La nouvelle loi permettra de définir des relations sexuelles avec des mineures comme du viol, peu importe qui est elle et ce qu’elle fait.
D’autres projets importants sont également discutés lors de la session bimestrielle de l’Assemblée populaire nationale de Chine, tels que: la lutte contre la violence familiale, le contrôle de la pollution de l’air, l’évaluation des actifs et la commercialisation des progrès scientifiques et technologiques.
Les législateurs devront décider de ratifier (ou non) la Convention du travail maritime 2006 et 2 autres traités d’assistance juridiques criminelle signés entre la Chine, le Royaume-Uni, et la Belgique.
Radio Mandarin d’Europe avec Agence de Presse Chine Nouvelle
